Le devenir de l’aérodrome d’Annecy-Meythet continue d’inquiéter

Le 6 mai 2015 j’ai participé à la réunion annuelle de la commission consultative de l’environnement de l’aérodrome d’Annecy-Meythet qui s’est tenue à la Préfecture d’Annecy.

L’objectif de cette commission est de réunir les principaux acteurs concernés par l’aéroport d’Annecy-Meythet pour faire le point de la situation. Etaient présents autour de M. Christophe DU PAYRAT, Sous-Préfet, le gestionnaire de l’aérodrome - la société d’exploitation d’Annecy Mont Blanc Aéroport (SAMBA), les services de l’Etat (DDT, Aviation civile, ARS)les maires de Meythet et Metz-Tessy ainsi que les associations d’usagers et de riverains.

Une fréquentation stable malgré la hausse des vols commerciaux.

La réunion a débuté par un exposé de données statistiques sur la fréquentation de l’aérodrome départemental. Le nombre de mouvements qui se situent à 20 000 par an en 2014 est en légère diminution. En revanche le nombre de vols commerciaux, avec 1 820 mouvements est en progression de 16%. On constate en effet que, depuis la suppression de la ligne Annecy-Paris (1000 mouvements par an), l’aviation d’affaire semble prendre le relais. Des efforts ont été faits par le gestionnaire pour améliorer l’intégration de cet équipement dans son environnement : mise en place d’une ligne verte +33(0)4 50 322 322 qui a recueilli 18 plaintes en 2014, les vols de nuit pour les équipes de foot ont été reportés au lendemain de match, un simulateur de vol est proposé aux compagnies aériennes.

QUEL DEVENIR POUR L’AEROPORT ?

En revanche une inquiétude pèse sur le développement d’activités nouvelles liées à l’aéroport. Les associations de riverains pointent la construction récente de nouveaux hangars. Le gestionnaire tente de calmer cette inquiétude en déclarant que les activités nouvelles ne présentent pas de nuisances pour les riverains. Il s’agit de l’implantation d’écoles de pilotage et d’entretien d’autogires.

Une attention particulière devra être portée également sur le rôle complémentaire que pourrait jouer le site d’Annecy par rapport à Genève qui est de plus en plus saturé. Le gestionnaire de l’aéroport a assuré qu’il n’avait quasiment aucun contact avec nos voisins suisses, malgré l’annonce de la disparition de l’aéroclub de Genève dans trois ans.

La vigilance reste de rigueur sur ce dossier.