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Lyon offre une ovation à Emmanuel MACRONj

6 Février 2017, 22:41pm

Publié par Patrick LECONTE

Devant quelques 16 000 personnes (8 000 à l’intérieur du parc des sports de Gerland et 8 000 à l’extérieur faute de places), Emmanuelle MACRON a prononcé un discours qui n’a pas déçu ses marcheurs. Son hôte du jour, Gérard COLLOMB, le Maire de Lyon, marcheur de la première heure, l’accueille avec enthousiasme devant l'écrivain Erik Orsenna, l'ancien juge anticorruption Eric Halphen, le Mathématicien Cedric Villani, l'ecologiste Corine Lepage ainsi que de nombreux élus venus en voisins.

Il commence par une mise au point sur son positionnement politique: "Je ne vous dis pas que la gauche et la droite, cela n'existe plus. Mais ces clivages, sont-ils indépassables?". Il place l'Europe au centre de sa stratégie pour nous sortir de la crise, parce que "nous croyons en l'Europe!"

Reprenant ensuite la devise de la République, il décline ses grands les orientations de son programme. La Liberté : Il faut rendre aux français leur liberté d’entreprendre et de faire émerger des idées nouvelles. L’Egalité qui ne veut pas dire égalitarisme et qu’il associe à l’économie : "Nous ne pouvons plus glorifier le capitalisme sans s'évertuer à en limiter les excès." La fraternité qu’il associe à l’écologie : "Si nous sommes écologistes, ce n'est pas parce que nous voulons bloquer le progrès mais par fraternité avec nos semblables."

Emmanuel Macron interdit à l'assistance de siffler ses concurrents. Il a toutefois quelques mots pour eux, sans les citer. Il dénonce Fillon, qui promet "la purge des comptes publics" alors qu'il a "alourdi ce fardeau". ­L'affaire "Penelope"? Il ne l'aborde pas de front mais veut "restaurer la dignité de la vie publique" et accuse d'"indignité" ceux qui parlent de "complot". Hamon et son revenu universel ont droit à quelques coups de griffes : "Le RSA, si on savait le multiplier par deux, j'ose espérer qu'on l'aurait fait depuis longtemps."

Il réserve ses saillies les plus tranchantes au FN de Marine Le Pen, qui se produit au même moment à Lyon. "Certains prétendent parler au nom du peuple mais ce ne sont que des ventriloques. Ils trahissent la fraternité car ils détestent les visages qui ne leur ressemblent pas."

Les marcheurs sont prêts pour le suivre jusqu'à la victoire. Pour ma part, je n'ai pas entendu un tel discours mobilisateur depuis 1981.

 

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